vendredi 23 novembre 2018

(279,371) / Que ta Parole chasse de nos cœurs toutes ces idoles qui ont pris si habilement ta place.

Bonjour!
Vendredi 23 novembre 2018




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Voici la Parole de Dieu de ce jour...
 
 Qu’elle est douce à mon palais, ta promesse !
 
Évangile de Jésus Christ selon saint Luc
En ce temps-là,
    entré dans le Temple,
Jésus se mit à en expulser les vendeurs.
Il leur déclarait :
    « Il est écrit :
Ma maison sera une maison de prière.
Or vous, vous en avez fait une caverne de bandits. »
    Et il était chaque jour dans le Temple pour enseigner.
Les grands prêtres et les scribes, ainsi que les notables,
cherchaient à le faire mourir,
    mais ils ne trouvaient pas ce qu’ils pourraient faire ;
en effet, le peuple tout entier,
suspendu à ses lèvres, l’écoutait.
 (Lc 19, 45-48)
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   Psaume 118  

Je trouve dans la voie de tes exigences
plus de joie que dans toutes les richesses.
Je trouve mon plaisir en tes exigences :
ce sont elles qui me conseillent.

Mon bonheur, c’est la loi de ta bouche,
plus qu’un monceau d’or ou d’argent.
Qu’elle est douce à mon palais ta promesse :
le miel a moins de saveur dans ma bouche !

Tes exigences resteront mon héritage,
la joie de mon cœur.
La bouche grande ouverte, j’aspire,
assoiffé de tes volontés.
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Commentaire...

Jésus arrive enfin au Temple, but de son voyage. Il entre dans ce Haut-lieu dont il vient d’annoncer la destruction ainsi que de la Ville sainte. L’instant est solennel ; le Seigneur accomplit la prophétie de Malachie : « Voici que vient tout à coup en son Temple le dominateur que vous désirez et l’ange de l’alliance dont vous avez tant souhaité la venue » (Mal 3,1). Hélas, Jérusalem n’a pas « reconnu celui qui aurait pu lui donner la paix » (Lc 19, 41) ; aussi la suite de la prophétie est-elle lourde de menaces : « Qui pourra supporter le jour où il viendra, qui pourra résister à sa manifestation ? Car il est semblable au feu du fondeur et à la potasse des foulons » (Mal 3,2).
 
Ce bâtiment somptueux à la gloire d’Hérode le Grand, cette construction faite de mains d’hommes, et de mains couvertes de sang, a besoin d’être lavée, purifiée, restituée à sa fonction sacrée. Rutilante d’or sur la façade, mais pleine de cupidité dans les salles transformées en marchés, la Demeure de Dieu est devenue une « caverne de bandits », alors qu’elle devrait être un lieu réservé exclusivement à la prière et à l’adoration. Elle est vaine l’oblation que les prêtres y offrent tout le jour ; aussi Notre-Seigneur met-il fin aux sacrifices en « expulsant les marchands » qui pourvoyaient aux animaux pour les holocaustes. Ce n’est pas le sang des taureaux ou des brebis qui purifie notre conscience de son péché, mais l’adhésion à la Parole de miséricorde que le Père nous a envoyée, et qui résonne désormais dans sa Maison pour le salut de ceux qui croient : « il était chaque jour dans le Temple pour enseigner, et le peuple tout entier était suspendu à ses lèvres ». Avant qu’il ne soit détruit, le Temple connaît son apogée, son heure de gloire ; une gloire invisible aux yeux de chair, mais aux yeux de la foi, c’est le Messie qui enseigne dans le lieu préparé pour l’accueillir.
 
Tout enfant, Jésus avait déjà désigné le Temple comme sa demeure : « Ne saviez-vous pas que je dois être dans la maison de mon Père ? » (Lc 2,49) ; maintenant c’est en tant qu’adulte qu’il vient y accomplir son ministère filial. En ce temps-là les docteurs étaient « stupéfaits de l’intelligence et des réponses » de l’adolescent qui les interrogeaient ; le jeune homme les intriguait, sans plus : il ne représentait pas pour eux une menace. Aujourd’hui leur réaction est mue par d’autres mobiles : ce Rabbi est devenu un rival qui conteste leur pouvoir ; aussi « cherchent-ils à le faire mourir ».

C’est précisément parce que « les chefs des prêtres, les scribes et les notables » n’ont pas su reconnaître le temps de la visite de celui pour qui cette Maison était construite, que, devenue inutile, elle sera détruite. Désormais elle est remplacée par un Temple vivant, non fait de mains d’hommes : le Christ ressuscité, et ceux qui, par la foi, lui sont agrégés en un seul Corps, à la louange de gloire de Dieu le Père.
 
Seigneur Jésus, nous voulons t’accueillir comme notre Roi, notre unique Maître et notre Grand Prêtre, le seul qui soit capable dans l’Esprit de faire de nos vies une offrande agréable au Père. Que ta Parole chasse de nos cœurs toutes ces idoles qui ont pris si habilement ta place. Fais de nos cœurs une maison de prière, de paix et d’adoration où tu te plairas à venir demeurer.
 
Abbé Philippe LINK - Merci!
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«On ne peut aller loin dans l'amitié,
 si l'on n'est pas disposé à se pardonner les uns aux autres
 les petits défauts.»
 
(Jean de la Bruyère)
 
Citation de Gaétan Godbout 
tirée la Lette du Jeudi du diocèse - 22 novembre 2018
MERCI.
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CAPSULE NUMÉRO 1 SUR LE DIACONAT PERMANENT
 
                   Qu'est-ce qu'un diacre ?                   
Le mot diacre : « diacre » vient du grec « diaconos » qui signifie « serviteur ». Le diacre est un homme marié ou célibataire qui a répondu à un appel de l'Eglise catholique pour être signe du service.
Après un temps de discernement et de formation il est ordonné par l'évêque de son diocèse qui lui confie une mission.
Ordonné pour la vie, le diacre exerce un ministère au service de la charité, de la liturgie, de la Parole de Dieu.
Le diacre est ordonné dans son état de vie (marié ou célibataire). Il peut être diacre en vue du sacerdoce (tel un séminariste l'année avant l'ordination presbytérale) ou bien diacre permanent.     (À suivre...).  
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Bonne journée!
Jean-Yves

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