samedi 24 novembre 2018

C’est en passant sur le même chemin où il nous précède que nous aurons droit au même héritage... / .(279,422)

Bonjour!
Samedi 24 novembre 2018

 

Ce que sera notre vie avec Jésus...
Jésus, par sa résurrection, nous ouvre un chemin...
C'est lui qui a dit: «Je suis le chemin... la vérité... la Vie».
Toute la création est en travail d'enfantement...
 en chemin... 
La Vie éternelle c'est de te connaître: toi (Dieu)!
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Voici la Parole de Dieu de ce jour...

Béni soit le Seigneur, mon rocher !
 
Évangile de Jésus Christ selon saint Luc
En ce temps-là,
    quelques sadducéens
– ceux qui soutiennent qu’il n’y a pas de résurrection –
s’approchèrent de Jésus
    et l’interrogèrent :
« Maître, Moïse nous a prescrit :
Si un homme a un frère
qui meurt en laissant une épouse mais pas d’enfant,
il doit épouser la veuve
pour susciter une descendance à son frère.
    Or, il y avait sept frères :
le premier se maria et mourut sans enfant ;
    de même le deuxième, puis le troisième épousèrent la veuve,
et ainsi tous les sept :
ils moururent sans laisser d’enfants.
    Finalement la femme mourut aussi.
    Eh bien, à la résurrection,
cette femme-là, duquel d’entre eux sera-t-elle l’épouse,
puisque les sept l’ont eue pour épouse ? »

    Jésus leur répondit :
« Les enfants de ce monde prennent femme et mari.
    Mais ceux qui ont été jugés dignes
d’avoir part au monde à venir
et à la résurrection d’entre les morts
ne prennent ni femme ni mari,
    car ils ne peuvent plus mourir :
ils sont semblables aux anges,
ils sont enfants de Dieu
et enfants de la résurrection.
    Que les morts ressuscitent,
Moïse lui-même le fait comprendre
dans le récit du buisson ardent,
quand il appelle le Seigneur
le Dieu d’Abraham, Dieu d’Isaac, Dieu de Jacob.
    Il n’est pas le Dieu des morts, mais des vivants.
Tous, en effet, vivent pour lui. »
    Alors certains scribes prirent la parole pour dire :
« Maître, tu as bien parlé. »
    Et ils n’osaient plus l’interroger sur quoi que ce soit.
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(Lc 20, 27-40)

Psaume 143

Béni soit le Seigneur, mon rocher !
Il exerce mes mains pour le combat,
il m’entraîne à la bataille.

Il est mon allié, ma forteresse,
ma citadelle, celui qui me libère ;
il est le bouclier qui m’abrite,
il me donne pouvoir sur mon peuple.

Pour toi, je chanterai un chant nouveau,
pour toi, je jouerai sur la harpe à dix cordes,
pour toi qui donnes aux rois la victoire
et sauves de l’épée meurtrière David, ton serviteur.
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   Homélie...
 
Jésus enseigne dans le Temple ; « le peuple entier est suspendu à ses lèvres », mais les prêtres, scribes et autres notables cherchent une occasion ou un prétexte pour l’accuser et l’arrêter.
 
Leur stratégie consiste en une sorte de démonstration par l’absurde : pour réfuter l’hypothèse de la résurrection, montrons comment dans certains cas elle aboutit à des incohérences, et nous aurons fait la preuve qu’elle est fausse.
 
Mais leur raisonnement s’appuie sur un présupposé erroné, à savoir que la vie de l’au-delà serait en tout point semblable à celle que nous menons ici-bas, ce que Jésus récuse fermement. Etant donné que la mort ne menacera plus les vivants, la procréation ne sera plus nécessaire ; nous serons « semblables aux anges » : les relations que nous entretiendrons seront toutes spirituelles. Dès lors le caractère embarrassant de la situation imaginée par les sadducéens disparaît et leur réfutation tombe à l’eau.
 
L’allusion aux Anges ne signifie pas que nous changerons de statut ; mais Jésus nous enseigne que nous jouirons nous aussi du privilège de la contemplation de Dieu dont les Anges sont dès à présent bénéficiaires.
 
Nous participerons tous à l’unique vie divine chacun selon notre essence, réfléchissant la gloire de Dieu dans notre être de créature. L’homme et la femme seront enfin pleinement à l’image de Dieu dans leur complémentarité voulue par le Créateur comme un appel à l’amour, qui trouvera là son plein épanouissement.
 
Certes nous sommes déjà héritiers puisque le testateur est passé par la mort : c’est en effet parce que Jésus a accepté de mourir, que nous héritons de sa vie de Ressuscité. Mais Notre-Seigneur n’a pas aboli la mort en tant que telle : c’est en passant sur le même chemin où il nous précède que nous aurons accès à la plénitude de notre héritage. C’est pourquoi nous sommes invités à garder les yeux fixés sur le Christ, afin de ne pas laisser fléchir notre espérance : « Il est fidèle, celui qui vous appelle : c’est encore lui qui accomplira tout cela » (1 Th 5, 24).
 

Abbé Philippe LINK - Merci!

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La campagne Centraide poursuit son objectif...
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Bonne journée!
Jean-Yves
 

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