samedi 1 octobre 2011

- L'enthousiasme des disciples et de Jésus...


BONJOUR!

Aujourd'hui c'est la fête de sainte Thérèse de l'Enfant-Jésus.


Thérèse Martin naquit dans une famille très chrétienne d'Alençon, en Normandie. Entrée au Carmel de Lisieux à l'âge de 15 ans, elle est à l'origine d'une spiritualité d'enfance spirituelle et d'abandon à l'amour du Père. Sa prière s'étendait à toute l'Église missionnaire. Elle mourut en 1897 à l'âge de 24 ans. Elle a été déclarée docteure de l'Église par le pape Jean-Paul II le 19 octobre 1997.

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Mieux que la réussite



(Luc 10,17-24) + Les soixante-douze disciples que Jésus avait envoyés revinrent tout joyeux. Ils racontaient : « Seigneur, même les esprits mauvais nous sont soumis en ton nom. » Jésus leur dit : « Je voyais Satan tomber du ciel comme l’éclair. Vous, je vous ai donné pouvoir d’écraser serpents et scorpions et pouvoir sur toute la puissance de l’Ennemi ; et rien ne pourra vous faire du mal. Cependant, ne vous réjouissez pas parce que les esprits mauvais vous sont soumis ; mais réjouissez-vous parce que vos noms sont inscrits dans le ciel. » A ce moment, Jésus exulta de joie sous l’action de l’Esprit Saint, et il dit : « Je te loue, ô Père, Seigneur du ciel et de la terre, parce que ce que tu as caché aux sages et aux savants, tu l’as révélé aux tout petits. Oui, Père, tu l’as voulu ainsi dans ta bonté. Tout m’a été confié par mon Père ; personne ne connaît qui est le Fils, sinon le Père ; et personne ne connaît qui est le Père, sinon le Fils et celui à qui le Fils veut le révéler. » Puis, se tournant vers ses disciples, il leur dit en particulier : « Heureux les yeux qui voient ce que vous voyez ! Car, je vous le déclare : Beaucoup de prophètes et de rois ont voulu voir ce que vous voyez, et ne l’ont pas vu ; entendre ce que vous entendez, et ne l’ont pas entendu. »
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Pour notre réflexion



1. Le nom de Jésus.
Les disciples sont émerveillés par la puissance du nom de Jésus, même face aux démons. Telle est la grande puissance du Christ dans le monde. " Le salut ne se trouve en aucun autre. Aucun autre Nom sous le ciel n’a été donné aux hommes par lequel nous devrions être sauvés." (Actes 4,12). Le Christ, en tant que Messie venu pour nous racheter, est le seul Sauveur. Ainsi, toute dévotion authentique, que ce soit envers Marie, envers un saint patron préféré, n’a de sens que dans la mesure où elle nous mène au Christ. Il est et il reste le meilleur modèle pour nous. Y a-t-il quelqu’un que je mets avant le Christ dans ma vie ?


2. "Heureux les yeux qui voient ce que vous voyez. "
Jésus semble écarter les victoires sur Satan. Ce qu’il considère plus important pour ses disciples est que leurs noms soient écrits dans le ciel. En effet, être chrétien est bien plus que simplement vaincre le diable. Notre foi est une foi éminemment positive, conçue pour nous aider à nous faire grandir dans notre amour pour Dieu et dans notre imitation des vertus de Jésus- Christ. Parce qu’il s’agit d’un exercice d’amour, nous pouvons toujours faire plus pour d’autres et pour le Christ. L’amour ne connaît pas de limites ; nous ne pouvons jamais dire que nous "sommes arrivés." Est-ce que je comprends que je suis appelé à aimer et à imiter le Christ jusqu’au dernier moment de ma vie ?


3. Un fils modèle.
C’est l’amour qui motive le Christ, surtout l’amour pour son Père céleste. La réalisation de la volonté de son Père pousse le Christ à subir des difficultés, la fatigue, la faim et le rejet. Mais il ne se laisse pas décourager. Comme un jeune amoureux, le Christ semble avoir une réserve d’énergie sans fin pour son bienaimé. C’est sa source secrète de force, pour ainsi dire. Ainsi il nous enseigne une vérité profonde de la nature humaine. "L’homme ne peut vivre sans amour," a écrit le pape Jean Paul II dans son premier encyclique,Redemptor hominis, « il demeure pour lui-même un être incompréhensible, sa vie est privée de sens s’il ne reçoit pas la révélation de l’amour, s’il ne rencontre pas l’amour, s’il n’en fait pas l’expérience et s’il ne le fait pas sien." Devant le découragement, la lassitude, demandons-nous : Combien est-ce que j’aime les autres ? Est-ce que je me sacrifie volontiers pour mes frères ? Est-ce que je cherche d’abord le bien des autres ? (D'après catholique.org)
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"En lisant un passage de l'Évangie, si tu ne dis pas: Seigneur, merci; Seigneur, pardon; Seigneur, me voici, c'est que la Parole ne t'as as atteint, car tu étais visé."
(Michel Quoist)
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Photo:
Un vieux capitaine
Un sculpteur de Saint-Jean-Port-Joli
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Bonne journée!
Fraternellement!
Jean-Yves

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