jeudi 14 mai 2020

« Voici ce que je vous commande : c’est de vous aimer les uns les autres »( / 319,704)

Bonjour!
Vendredi 15 mai 2020

Voici la Parole de Dieu de ce jour...


ÉVANGILE

« Voici ce que je vous commande : c’est de vous aimer les uns les autres » (Jn 15, 12-17)
Alléluia. Alléluia.

Je vous appelle mes amis, dit le Seigneur,

car tout ce que j’ai entendu de mon Père,

je vous l’ai fait connaître.

Alléluia. (Jn 15, 15b)
Évangile de Jésus Christ selon saint Jean
En ce temps-là,

Jésus disait à ses disciples :

« Mon commandement, le voici :

Aimez-vous les uns les autres

comme je vous ai aimés.
Il n’y a pas de plus grand amour
que de donner sa vie pour ceux qu’on aime.
Vous êtes mes amis
si vous faites ce que je vous commande.
Je ne vous appelle plus serviteurs,
car le serviteur ne sait pas ce que fait son maître ;
je vous appelle mes amis,
car tout ce que j’ai entendu de mon Père,
je vous l’ai fait connaître.
Ce n’est pas vous qui m’avez choisi,
c’est moi qui vous ai choisis et établis
afin que vous alliez,
que vous portiez du fruit,
et que votre fruit demeure.
Alors, tout ce que vous demanderez au Père en mon nom,
il vous le donnera.
Voici ce que je vous commande :
c’est de vous aimer les uns les autres. »

– Acclamons la Parole de Dieu.
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Commentaire...
Aimer ! Ce don de nous-mêmes n’est pas le fruit d’une générosité humaine, aussi louable soit-elle.
Un tel comportement manifesterait que nous sommes encore des serviteurs ; or Jésus précise : « Je ne vous appelle plus serviteurs mais amis, car tout ce que j’ai appris de mon Père, je vous l’ai fait connaître ».
Notre-Seigneur nous signifie par là que nous sommes invités à abandonner nos efforts stériles – n’avons-nous pas tous fait la douloureuse expérience de notre impuissance à aimer de charité ? – pour entrer avec lui dans l’abandon à l’Esprit d’amour du Père qu’il nous a fait connaître.
Pour être sûr qu’il ne subsiste aucune ambiguïté, Jésus souligne qu’une telle fécondité, toute surnaturelle, de nos vies, n’est possible qu’en raison de son appel : « C’est moi qui vous ai choisis et établis afin que vous donniez du fruit, et que votre fruit demeure ».
Dans sa première lettre, Saint Jean nous précise que cet appel qui nous vient par le Fils, émane ultimement du Père lui-même : « Voici à quoi se reconnaît l’amour : ce n’est pas nous qui avons aimé Dieu, c’est lui qui nous a aimés, et il a envoyé son Fils qui est la victime offerte pour nos péchés » (1 Jn 4, 10).
C’est donc dans l’appel du Père, qui nous vient par son Fils, que nous trouverons la force de nous arracher à notre inertie, pour entrer dans cette logique déconcertante du don de nous-même, dans un élan qui ne vient pas de nous !
Dieu donne ce qu’il ordonne ; seule sa Parole créatrice peut prendre autorité sur notre mort spirituelle – c’est-à-dire notre impuissance à vivre dans la charité – et nous resituer dans le grand courant de l’amour filial, en dehors duquel nos vies demeurent stériles.
Lorsque Notre-Seigneur nous dit : « Aimez-vous les uns les autres », il nous demande simplement d’être les uns pour les autres les canaux de l’amour du Père pour chacun de ses enfants.
Somme toute, notre seule préoccupation devrait être de guetter les mouvements de l’Esprit, afin de ne pas résister à ses motions, et consentir ainsi à vivre dans l’Amour de charité qui vient de Dieu. « Alors tout ce que vous demanderez au Père en mon Nom, il vous l’accordera », car « ce qui glorifie mon Père, c’est que vous soyez pour moi des disciples et que vous portiez du fruit en abondance » (Jn 15, 8).
Ne nous préoccupons donc plus de notre faiblesse : c’est encore de l’orgueil que de nous en chagriner.
Acceptons notre impuissance puisque c’est en elle que va se déverser la toute-puissance divine : « Ma grâce te suffit : ma puissance donne toute sa mesure dans la faiblesse » (2 Co 12, 9).
Osons nous livrer à l’amour, dans la certitude que c’est notre petitesse qui attire le regard du Très-Haut. « Je n’hésiterai donc pas à mettre mon orgueil dans mes faiblesses, afin que la puissance du Christ habite en moi » (Ibid.).
Et pour nous stimuler dans notre marche, souvenons-nous de cette Parole si consolante de Notre-Seigneur : « Je vous ai dit cela pour que ma joie soit en vous et que vous soyez comblés de joie ».

Abbé Philippe Link

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Quelques pensées proposées par notre ami Réjean Beaulieu, diacre:

«Le secret pour bien vivre et longtemps:
manger la moitié, marcher le double, rire le triple 
et aimer sans mesure.»

«L'humanité doit rester humble.
Nous prenons conscience en ces temps de crise sanitaire 
que nous sommes précieux.»

«Savoir se contenter de ce que l'on a..., c'est être riche.»
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«Des mots aimables peuvent être courts et faciles à dire,
 mais leur écho est vraiment sans fin.»
(Mère Teresa / Pensée en tête de la Lettre du jeudi  fournie par Gaétan Godbout)

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Je me souviens, c'était en 1968, j'étais allé faire une semaine de camp de formation «Dollard» pour obtenir ma badge de bois chez les scouts à Saint-Roch-de-Mékinac... 
À la fin du camp, l'animateur avait indiqué dans mon cahier de notes: "Vous avez noté l’essentiel très bien."  Je n'ai jamais oublié cette remarque; je revois même encore l'écriture dans le coin de mon cahier.
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«Ne rien faire pour améliorer une situation
 ou son propre état c'est refuser de s'aimer soi-même.»
(André Daigneault)
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«Ne pas railler, ne pas pleurer, ne pas détester, 
mais comprendre.»
(Spinoza)
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Une Madone installée dans un arbre. 
Près de l'église à Notre-Dame-du-Portage
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Bonne journée!
Jean-Yves


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