- Des ouvriers... - Dimanche de la catéchèse au Québec...

Bonjour!

Photo:

Au château de Brézé, dans la Loire, France.

Photo de André Lavoie. Merci!

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Allez à ma vigne...

(Matthieu 20,1-16a) + Jésus disait cette parabole : « Le Royaume des cieux est comparable au maître d’un domaine qui sortit au petit jour afin d’embaucher des ouvriers pour sa vigne. Il se mit d’accord avec eux sur un salaire d’une pièce d’argent pour la journée, et il les envoya à sa vigne. Sorti vers neuf heures, il en vit d’autres qui étaient là, sur la place, sans travail. Il leur dit : ’Allez, vous aussi, à ma vigne, et je vous donnerai ce qui est juste.’ Ils y allèrent. Il sortit de nouveau vers midi, puis vers trois heures, et fit de même. Vers cinq heures, il sortit encore, en trouva d’autres qui étaient là et leur dit : ’Pourquoi êtes-vous restés là, toute la journée, sans rien faire ?’ Ils lui répondirent : ’Parce que personne ne nous a embauchés.’ Il leur dit : ’Allez, vous aussi, à ma vigne.’ Le soir venu, le maître de la vigne dit à son intendant : ’Appelle les ouvriers et distribue le salaire, en commençant par les derniers pour finir par les premiers.’ Ceux qui n’avaient commencé qu’à cinq heures s’avancèrent et reçurent chacun une pièce d’argent. Quand vint le tour des premiers, ils pensaient recevoir davantage, mais ils reçurent, eux aussi, chacun une pièce d’argent. En la recevant, ils récriminaient contre le maître du domaine : ’Ces derniers venus n’ont fait qu’une heure, et tu les traites comme nous, qui avons enduré le poids du jour et de la chaleur !’ Mais le maître répondit à l’un d’entre eux : ’Mon ami, je ne te fais aucun tort. N’as-tu pas été d’accord avec moi pour une pièce d’argent ? Prends ce qui te revient, et va-t’en. Je veux donner à ce dernier autant qu’à toi : n’ai-je pas le droit de faire ce que je veux de mon bien ? Vas-tu regarder avec un oeil mauvais parce que moi, je suis bon ?’ Ainsi les derniers seront premiers, et les premiers seront derniers. »

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Pour aider notre réflexion...

(Je suis sûr que François Boute qui fait l'homélie actuellement en France dans les paroisses de la région de Sorbiers ne m'en voudras pas si je cite une partie de son homélie. Merci!)

Voici:

Un peu embarrassé par la parabole de ce jour j’ai été consulter sur internet ce qu’en disaient des spécialistes de l’homélie …
Tous ont une analyse commune, ce texte, lu au premier degré, est socialement inacceptable et ne peut en aucun cas servir de modèle pour le fonctionnement d’une entreprise ou de piste pour réduire le chômage.
Je cite l’une de mes sources : "Dans toute entreprise chacun doit être payé en fonction de son travail et du nombre d’heures réalisés. Aucun entrepreneur, aucun ouvrier, aucun syndicat n’accepterait qu’il en soit autrement." C’est une question de justice sociale, et s’il n’en est pas ainsi il est normal de réagir.


Il est donc évident que cette parabole est à lire et comprendre sur un autre registre, qui n’a rien à voir avec les modèles sociaux humains dont les préoccupations sont tournées vers le bien être matériel et la régulation des rapports entre individus. Cette parabole ne peut être interprétée qu’avec un regard de Foi.


Matthieu, en reprenant cette parabole de Jésus, veut donner une réponse aux gens de son époque qui n’ont rien compris au vrai Dieu et à ce qu’il attend d’eux. Les pharisiens et les chefs religieux pensaient, vu leur attachement fidèle aux commandements, être plus méritants que les autres. Ils ne comprenaient pas l’accueil que Jésus avait réservé aux Publicains et aux pécheurs.


De même les premiers chrétiens, d’origine juive, se pensaient supérieurs aux nouveaux convertis. Pour les uns et les autres la récompense liée à leur fidélité ne pouvait pas être la même pour tous.


Cette façon de penser que nous partageons peut-être, amène à se poser des questions fondamentales ….
- Y aura-t-il dans l’au-delà des places préférentielles en fonction des mérites liés à l’ancienneté ou à des charges assumées dans la communauté ?
- Dieu peut-il faire des différences entre les hommes en aimant les uns plus que les autres ?


Dans les gestes et les attitudes du propriétaire de la vigne nous pouvons trouver des indications permettant, peut-être, d’entrevoir des réponses :
Nous voyons d’abord cet homme aller à la rencontre des ouvriers. Il y va de bon matin et conclut avec eux un contrat de travail honnête. Le salaire proposé est très correct pour l’époque. Cet homme est donc juste.


Ensuite nous le voyons ressortir à différentes heures pour embaucher ceux qui sont sans travail. Cet homme est donc attentif. Attentif à ceux qui restent un peu à la traîne; il veux leur donner leur chance.


Enfin nous le voyons rétribuer généreusement ceux qui ont peu travaillé. Cet homme est donc bon.


À bien y regarder nous pouvons constater qu’il y a dans l’ordre de présentation de ces trois attitudes une sorte d’ascension vers le haut. S’il est bien et indispensable d’être juste, l’attention aux autres, la compassion bonifie ce qui est juste. Cependant, couronnant ces qualités fondamentales, la bonté mène vers la perfection.


De nos jours, comme du temps de saint Matthieu, nous sommes tentés d’estimer que tous les croyants n’ont pas les mêmes mérites ….. Aussi pouvons-nous nous remettre en cause au regard de ce texte.


- L’évangile de ce jour nous invite à lutter contre le "moi-je", à lutter contre nos tendances à nous comparer aux autres, à nous débarrasser de nos jalousies mesquines. Il nous invite à ne pas chercher à monnayer nos services.


- Cet évangile nous dit aussi que Dieu nous aime sans préférence, que nous soyons des ouvriers de la première heure ou de la onzième heure. Et si nous sommes des ouvriers de la première heure il nous invite à accueillir joyeusement et sans réticence ceux qui rejoignent tardivement la communauté : les catéchumènes, les recommençants qui retrouvent la foi, les pratiquants occasionnels et les chercheurs de Dieu, comme nous tous ceux-là aussi sont appelés à la mission.


Oui les pensées du Seigneur ne sont pas nos pensées et ses chemins ne sont pas nos chemins; pourtant, malgré les difficultés, Dieu nous invite à les rejoindre.


Frères et sœurs, dans cette Eucharistie prions pour être des imitateurs du Maître du domaine.
Prions pour être des ardents défenseurs de la justice sociale.
Prions pour être attentifs aux besoins de nos frères et soeurs.
Prions pour être de ceux et celles qui ne calculent pas avant de rendre un service.
Seigneur, que notre bonté soit à l’image de la tienne, une bonté qui n’exclue personne. Amen.

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Dimanche de la catéchèse

Ce 18 septembre, les paroisses et les diocèses catholiques du Québec célébrent le Dimanche de la catéchèse. Cet événement annuel nous solidarise avec les jeunes et les adultes en cheminement catéchétique. Il nous donne aussi l'occasion de souligner l'engagement des milliers de bénévoles qui les accompagnent. Un tel événement permet de faire connaître le visage diversifié de la catéchèse dans notre milieu et d'y associer tous les membres de la communauté chrétienne.

Cette année, le thème du Dimanche de la catéchèse, "Il se laisse trouver"..., est inspiré d'une parole du prophète Isaïe : « Cherchez le Seigneur tant qu'il se laisse trouver. Invoquez-le tant qu'il est proche. (Isaïe 55, 6) ». Ce thème met en valeur le cœur de la catéchèse, qui est la rencontre entre Dieu qui se fait proche et toute personne qui le cherche. Dans son message de présentation du Dimanche de la catéchèse, le président de l'Assemblée des évêques catholiques, Mgr Martin Veillette souligne :
« Bien davantage qu'une simple affirmation ou un constat, ce thème lance tout d'abord une interrogation :
où le Seigneur se laisse-t-il trouver ?
Quand, comment le rencontrer ?
Qui est-il pour moi, pour nous ?
Avant d'offrir des réponses, la catéchèse est un chemin de questionnement avec d'autres, à l'invitation de Dieu qui vient lui-même à la rencontre de tous ceux et celles qui le cherchent en vérité. »


Ce 18 septembre, le Dimanche de la catéchèse, est l'occasion de faire retentir cette invitation du Seigneur à le trouver, non seulement en catéchèse, mais aussi dans la vie de tous les jours !

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"On se blesse à résister à l'amour."
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"Seigneur, viens me redire de m'aimer encore, de ne pas m'habituer à moi,
à me trouver encore un être merveilleux, voulu et crée par toi.
Viens me redire encore que les autres aussi ont été voulus et crées par toi."
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Bonne journée!
Fraternellement!
Jean-Yves
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Voici la photo promise avec le consentement de mes deux collègues...

De gauche à droite:


Patrick Dubois, diacre à Quesembert (Bretagne);
Saint Émilion (diacre);
Jean-Yves, diacre à La Pocatière (Québec);
François Boute, diacre à Sorbiers (France).
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