jeudi 30 avril 2020

«Ma chair est la vraie nourriture, et mon sang est la vraie boisson » Mois de mai, consacré à Marie - Prière du pape François. / ( / 317,638)

Bonjour!
Vendredi 1er mai 2020

Le mois de mai c'est le mois consacré à Marie.


La Vierge de Fatima - La Pocatière

La Prière du Pape François 

à la Bienheureuse Vierge Marie de Fatima

« Bienheureuse Vierge Marie de Fatima, avec une reconnaissance renouvelée pour ta présence maternelle nous unissons notre voix à celle de toutes les générations qui te disent bienheureuse. Nous célébrons en toi les grandes œuvres de Dieu, qui jamais ne se lasse de se pencher avec miséricorde sur l’humanité, affligée par le mal et blessée par le péché, pour la guérir et pour la sauver. 
Accueille avec ta bienveillance de Mère l’acte de consécration qu'aujourd'hui nous faisons avec confiance. Nous sommes certains que chacun de nous est précieux à tes yeux et que rien de ce qui habite nos cœurs ne t'est étranger. Nous nous laissons toucher par ton regard très doux et nous recevons la caresse consolante de ton sourire. 
Garde notre vie entre tes bras ; bénis et renforce tout désir de bien ; ravive et nourris la foi ; soutiens et éclaire l'espérance ; suscite et anime la charité ; guide-nous tous sur le chemin de la sainteté. Enseigne-nous ton amour de prédilection pour les petits et les pauvres, pour les exclus et les souffrants, pour les pécheurs et ceux qui sont égarés dans leur cœur : rassemble-nous tous sous ta protection et remets-nous tous à ton Fils bien-aimé, Notre Seigneur Jésus Christ. Amen.  »
-----

Ou encore voici une consécration personnelle
 suggérée par Mgr Pierre Goudreault, 
évêque de notre diocèse:



Ceux et celles qui veulent renouveler la consécration de leur baptême à Dieu par cette prière à Marie peuvent dire :
" Très sainte Vierge Marie, Mère de l'Église, en cette période de pandémie, je tourne mon regard vers toi, et, dans le Christ, je te consacre ma vie (ma famille). Délivre-moi des dangers qui m'entourent en ces heures de besoin; veille en particulier sur les personnes âgées, faibles et malades, sur mes enfants et l'unité de ma famille, sur le personnel soignant, sur les dirigeants qui ont à prendre les bonnes décisions et sur toutes les personnes qui se dévouent généreusement dans l'accompagnement pastoral envers ceux et celles qui sont dans le besoin; jusqu'à ce que nous trouvions tous sécurité et réconfort dans tes bras et dans ton étreinte maternelle. Amen".
-----
L’image peut contenir : 9 personnes1
Voici la Parole de Dieu de ce jour...

ÉVANGILE

« Ma chair est la vraie nourriture, et mon sang est la vraie boisson » (Jn 6, 52-59)
Alléluia. Alléluia.
Qui mange ma chair et boit mon sang
demeure en moi, et moi en lui, dit le Seigneur.

Alléluia. (Jn 6, 56)


Évangile de Jésus Christ selon saint Jean
En ce temps-là,
les Juifs se querellaient entre eux :
« Comment celui-là
peut-il nous donner sa chair à manger ? »
Jésus leur dit alors :
« Amen, amen, je vous le dis :
si vous ne mangez pas la chair du Fils de l’homme,
et si vous ne buvez pas son sang,
vous n’avez pas la vie en vous.
Celui qui mange ma chair et boit mon sang
a la vie éternelle ;
et moi, je le ressusciterai au dernier jour.
En effet, ma chair est la vraie nourriture,
et mon sang est la vraie boisson.
Celui qui mange ma chair et boit mon sang
demeure en moi,
et moi, je demeure en lui.
De même que le Père, qui est vivant, m’a envoyé,
et que moi je vis par le Père,
de même celui qui me mange,
lui aussi vivra par moi.
Tel est le pain qui est descendu du ciel :
il n’est pas comme celui que les pères ont mangé.
Eux, ils sont morts ;
celui qui mange ce pain
vivra éternellement. »

Voilà ce que Jésus a dit
alors qu’il enseignait à la synagogue de Capharnaüm.

– Acclamons la Parole de Dieu.
-----
Commentaire...
Ces derniers jours, nous avons entendu la première partie du « Discours du Pain de vie ». Notre-Seigneur s’y présentait comme « le pain vivant qui descend du ciel » et procure la vie éternelle.
Cette image ne devait pas poser de problème d’interprétation aux interlocuteurs juifs de Jésus ; nous lisons en effet au livre du Deutéronome : « Dieu t’a humilié, il t’a fait sentir la faim, il t’a donné à manger la manne que ni toi ni tes pères n’aviez connue, pour te montrer que l’homme ne vit pas seulement de pain, mais que l’homme vit de tout ce qui sort de la bouche de Dieu » (Dt 8, 3).
Jésus se présente donc comme la Parole « qui sort de la bouche de Dieu » et qui donne la vie à celui qui l’accueille pour la mettre en pratique.
Le Seigneur n’avait-il pas promis par la voix de son prophète Isaïe : « La Parole qui sort de ma bouche ne me revient pas sans résultat, sans avoir fait ce que je voulais et réussi sa mission » (Is 55, 11) ?
Le dernier verset de la péricope entendue hier, assure le lien avec celle d’aujourd’hui : « Le pain que je donnerai, c’est ma chair donnée pour que le monde ait la vie ».
Par ces quelques mots, Notre-Seigneur franchit une étape décisive dans la révélation de son identité. Ce n’est plus seulement par sa Parole qu’il nourrit ceux vers qui le Père l’envoie, mais par sa chair – entendons : par sa personne concrète.
Devant l’étonnement scandalisé des Juifs, Jésus insiste en ajoutant un autre élément, à savoir le sang, symbole de la vie. Tous deux, chair et sang, sont à consommer pour avoir accès à la vie éternelle.
Il faut bien reconnaître que le discours devient de plus en plus énigmatique. Pourtant si Jésus le tient à ses auditeurs, c’est qu’ils sont en état de le comprendre.
Comme parmi eux il y avait sans aucun doute des sadducéens – qui ne tiennent pour inspirés que les cinq premiers livres des Écritures, c’est-à-dire la Thora – c’est probablement à celle-ci que Jésus se réfère.
Or au livre de l’Exode, les Juifs sont invités à manger la chair de l’agneau pascal, dont le sang badigeonné sur les montants des portes, sert de signe à l’ange exterminateur (Ex 12, 23).
Voilà donc le rituel prophétique que Notre-Seigneur évoque dans cette seconde partie de son enseignement.
Rassemblons les indices qui nous conduiront à l’interprétation de ces versets importants.
Nous avons compris que Notre-Seigneur se présente comme le véritable Agneau pascal, dont le sang répandu sur le bois de la croix nous sauve de l’ange exterminateur. Jésus mentionne séparément la chair – citée en premier – et le sang – rajouté par la suite.
Cette séparation signifie la mort, qui advient précisément lorsque la chair est privée de son principe de vie : le sang.
Au cours du repas pascal, les Juifs étaient invités à manger la chair de l’agneau, mais ils ne buvaient pas son sang, conformément au précepte du Seigneur : « Vous ne mangerez pas la chair avec son âme, c’est-à-dire le sang » (Gn 9, 4).
Toute vie vient de Dieu et lui appartient ; voilà pourquoi l’homme ne consomme pas le sang avec la chair (Lv 3, 17).
Le principe de vie symbolisé par le sang, et insufflé par Dieu dans la chair, retourne vers lui au moment de la mort ; c’est pourquoi l’homme ne peut se l’approprier.
Pourtant c’est bien ce que Jésus demande explicitement et avec insistance : il nous invite à consommer le sang du véritable Agneau pascal, préfiguré dans le rituel de l’Exode.
Ce qui signifie en clair que Dieu ne reprend pas la vie de cet Agneau ; il s’en dessaisit en notre faveur ; il nous la donne, à nous qui l’avons mis à mort par notre péché ; elle est nôtre sa vie afin que nous puissions en vivre avec lui et en lui.
Franchissant une ultime étape, Jésus révèle ouvertement non seulement qu’il est l’Envoyé du Père, mais qu’il « vit par le Père », c’est-à-dire qu’il partage sa vie divine éternelle.
Dès lors « celui qui mange la chair du Fils de l’homme et boit son sang » vit à son tour de la vie même du Père qu’il reçoit par le Fils auquel il est parfaitement uni.
C’est pourquoi, « celui qui mange ce pain vivra éternellement ».
Après avoir insisté sur la référence pascale et la dimension sacrificielle en séparant la chair et le sang, Jésus revient à la première image du pain, comme pour signifier la victoire de la résurrection, le retour à la vie de l’Agneau immolé et la réconciliation définitivement acquise, célébrée dans chaque banquet eucharistique.
« Comment te rendrai-je Seigneur tout le bien que tu m’as fait ? J’élèverai la coupe du salut, j’invoquerai ton nom » (Ps 116, 12-13).
Je t’offrirai le seul sacrifice qui te plaise : la louange et l’action de grâce parfaite de ton Fils unique Jésus-Christ.
Il a pris chair de notre chair et est descendu dans notre mort afin de « nous ressusciter au dernier jour ».
Mais dans son trop grand amour pour nous, il a voulu nous laisser le mémorial de son sacrifice rédempteur, afin que nous puissions dès à présent vivre de sa vie en nous unissant à lui, en mangeant sa chair et en buvant son sang eucharistique.
Oui : « Son amour envers nous s’est montré le plus fort ; éternelle est la fidélité du Seigneur ! » (Ps 116) »

Abbé Philippe Link - Merci!

-----



Notre-Dame du Portage
-----

Et aujourd'hui c'est aussi la Fête des Travailleurs...
Cela, avec pour modèle saint Joseph travailleur. 

L’image peut contenir : 2 personnes, personnes assises et chapeau
-----
Bonne journée!
Jean-Yves

Aucun commentaire: