dimanche 19 avril 2020

Personne, à moins de naître de l’eau et de l’Esprit, ne peut entrer dans le royaume de Dieu » / (316,729)

Bonjour!
Lundi 20 avril 2020

Les cinq ans du pape François

Une citation tirée de l'homélie du pape François
prononcée hier, lors du dimanche de la Miséricorde divine:

 «La réponse des chrétiens dans les tempêtes de la vie et de l’histoire ne peut être que la miséricorde : l’amour compatissant entre nous et envers tous, spécialement envers celui qui souffre, qui peine le plus, qui est le plus abandonné… Pas du piétisme, pas de l’assistanat,  mais de la compassion, qui vient du cœur. Et la miséricorde divine vient du Cœur du Christ, du Christ Ressuscité. Elle jaillit de la blessure toujours ouverte de son côté, ouverte pour nous, qui avons toujours besoin de pardon et de réconfort. Que la miséricorde chrétienne inspire aussi le juste partage entre les nations et leurs institutions, pour affronter la crise actuelle de façon solidaire.»      Pape François, Dimanche de la Miséricorde divine. - (ZÉNIT)

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L'Acte de contrition...

Hier, lors de ce dimanche de la Miséricorde divine, 

quelqu'un m'a demandé de placer sur cette page 
 l'Acte de contrition.
 C'est encore une prière à dire 
lorsqu'on a besoin de la Miséricorde divine et de la grâce de Dieu.
(J'ai placé cette prière hier en soirée sur ma page, 
mais comme c'était tard, je la reproduis ici.)
 
Mais oui,  l'Acte de contrition 
que nous avions dans nos livres de prières est toujours bon.
Le voici:


Acte de contrition, 
Mon Dieu, j'ai un extrême regret de vous avoir offensé,
parce que vous êtes infiniment bon,
infiniment aimable, et que le péché vous déplaît;
pardonnez-moi par les mérites de Jésus Christ mon Sauveur;
je me propose, moyennant votre sainte grâce,
de ne plus vous offenser et de faire pénitence.

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Voici la Parole de Dieu de ce jour...

ÉVANGILE

« Personne, à moins de naître de l’eau et de l’Esprit, ne peut entrer dans le royaume de Dieu » (Jn 3, 1-8)
Alléluia. Alléluia.

Si vous êtes ressuscités avec le Christ,

recherchez les réalités d’en haut :

c’est là qu’est le Christ, assis à la droite de Dieu.
Alléluia. (Col 3, 1)

Évangile de Jésus Christ selon saint Jean
Il y avait un homme, un pharisien nommé Nicodème ;

c’était un notable parmi les Juifs.

Il vint trouver Jésus pendant la nuit.

Il lui dit :
« Rabbi, nous le savons,
c’est de la part de Dieu que tu es venu
comme un maître qui enseigne,
car personne ne peut accomplir
les signes que toi, tu accomplis,
si Dieu n’est pas avec lui. »
Jésus lui répondit :
« Amen, amen, je te le dis :
à moins de naître d’en haut,
on ne peut voir le royaume de Dieu. »
Nicodème lui répliqua :
« Comment un homme peut-il naître
quand il est vieux ?
Peut-il entrer une deuxième fois dans le sein de sa mère
et renaître ? »
Jésus répondit :
« Amen, amen, je te le dis :
personne, à moins de naître de l’eau et de l’Esprit,
ne peut entrer dans le royaume de Dieu.
Ce qui est né de la chair est chair ;
ce qui est né de l’Esprit est esprit.
Ne sois pas étonné si je t’ai dit :
il vous faut naître d’en haut.
Le vent souffle où il veut :
tu entends sa voix,
mais tu ne sais ni d’où il vient ni où il va.
Il en est ainsi
pour qui est né du souffle de l’Esprit. »

– Acclamons la Parole de Dieu.
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Commentaire...
A peine dépassons-nous le cap de l’octave pascale, que nous voici orientés vers le but ultime de la vie chrétienne : l’Esprit, clairement mentionné.
Nicodème, qui marche encore dans la nuit vers Jésus, cherche la lumière. Saint Jean prend le temps de nous le présenter, il le montre comme un personnage sympathique.
Il le restera d’ailleurs jusqu’au bout, cette première de trois rencontres étant à chaque fois rappelée comme on évoque un bon souvenir.
Jésus est donc bienveillant à l’égard de celui qui l’interroge… à une heure où d’autres ne seraient peut-être pas aussi bien disposés à discourir des choses célestes !
Mais le temps de l’évangile est celui de la découverte de l’identité de Jésus. La nuit, Nicodème peut cacher ses peurs dans l’obscurité.
La nuit, tout homme entre dans un temps mystérieux, propice à la méditation, que les rabbins ne dédaignaient pas à consacrer à l’étude de la Parole.
Nicodème entre donc en matière. Jésus l’entraîne vite bien au-delà. Il quitte immédiatement le plan du savoir pour celui de la naissance. Les mots s’y prêtent.
Connaître Dieu signifie effectivement naître à sa vie. Il ne s’agit pas d’une joute oratoire entre deux maîtres, Jésus rejoint tout homme : « Nul ne peut voir le Royaume », mais les subtilités des dialogues d’experts ne sont pas absentes : l’expression de Jésus peut vouloir dire « naître de nouveau » comme « naître d’en haut ».
Sans doute une manière pour Jésus de dire que la nouveauté ne peut venir que d’en haut, que de Dieu.
L’ambigüité est d’ailleurs bien vite levée : l’homme ne peut recevoir de naître à nouveau que de Dieu seul.
Naître, c’est recevoir un corps, une âme, une famille. Jésus nous invite à naître d’en haut par opposition à naître d’en bas.
Il nous promet une nouvelle création, il nous invite à entrer dans la famille de Dieu. Promesse inouïe réalisée par l’Esprit lors du baptême : « de l’eau et de l’Esprit ».
Ainsi pour naître à la vie de Dieu, pour vivre de sa vie, il faut recevoir de lui ce changement bouleversant et radical, par son Esprit. Il faut cueillir ce fruit de la résurrection.
Jésus ressuscité en effet ne veut pas être retenu avec ceux d’en bas, il a traversé les profondeurs de la mort et monte irrésistiblement au firmament de la vie, sans s’arrêter à son ancien mode de présence parmi nous.
Dieu achève son œuvre dans l’Esprit. La résurrection n’est pas une garantie de survie, mais le don de la vie elle-même.
Il revient à l’esprit Saint d’en instaurer le mystérieux dynamisme à l’intérieur de l’homme, en se saisissant de lui. De tout homme qui le demande.
L’esprit se saisit de l’homme, mais demeure insaisissable : « tu ne sais ni d’où il vient, ni où il va ».
On perçoit cependant les conséquences de sa présence : « tu entends le bruit qu’il fait ».
Ainsi en est-il de tout homme renouvelé par le baptême : on le reconnaît à ses actes…
Puisque notre marche s’oriente explicitement vers la Pentecôte, demandons l’Esprit qui vivifie et fortifie, l’Esprit qui fait entrer manifestement dans la vie de Divine.

Abbé Philippe Link - Merci!

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Dans un mois... ? 
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«C'est en partant de ce qu'il y a de plus beau
 (dans le monde et en nous) 
que nous gagerons la force de corriger
 nos imperfections, nos chutes et nos erreurs.»

«Je préfère investir du temps à corriger mon erreur 
que de le gaspiller à le regretter.»

(François Gervais / Notes prises dans un Journal de bord en Floride en 2001)
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Commentaire de notre Curé...

Sur Facebook, je viens de lire le commentaire de notre curé l'abbé Christian Bourgeault;       j'ai pensé l'inscrire ici...
(Je ne lui ai pas demandé la permission mais j'imagine qu'il accepterait...)


Hier c'était dimanche. Mes paroissiens me manquent... Mes amis de partout me manquent... Et ma famille me manque ! Oui il y a de l'ennui en moi et c'est probablement pareil pour vous. Le téléphone, surtout avec des images, c'est bien, disons que c'est mieux que rien, mais il manque la chaleur de la présence de l'autre ! N'est-ce pas ?
Devant ce manque, cet ennui, il y a le danger de chercher des compensations. Peut-être mange-t-on davantage ? C'est mon cas. Mais on peut écouter davantage la TV, fureter sur nos tablettes, jouer, boire plus d'alcool, consommer (drogues ou achats compulsifs), etc. Chacun a ses refuges.
L'important, il me semble, c'est d'être lucide sur ce qui se passe en nous. S'arrêter pour voir. C'est à cela que sert la prière. En nous, il y a un endroit, comme une petite chapelle où le mal ne peut nous atteindre. Là le Seigneur nous attend pour discuter, pour nous redire son amour, pour nous aider à nous pardonner, pour nous partager sa force afin de pouvoir faire face, entre autres, à l'ennui, mais aussi à nos peurs, à nos colères, à la tristesse. Fermer tout, s'arrêter et descendre dans notre «chapelle intérieure». Vaincre nos résistances... pour y aller.
Puissions-nous y trouver la Paix du Christ ressuscité dont nous avons tous besoin en ces temps troublés.
Évangile de Jésus Christ selon saint Jean (ch 3, v. 1 à 3)
Il y avait un homme, un pharisien nommé Nicodème ;
c’était un notable parmi les Juifs.
Il vint trouver Jésus pendant la nuit.
Il lui dit :
« Rabbi, nous le savons,
c’est de la part de Dieu que tu es venu
comme un maître qui enseigne,
car personne ne peut accomplir
les signes que toi, tu accomplis,
si Dieu n’est pas avec lui. »
Jésus lui répondit :
« Amen, amen, je te le dis :
à moins de naître d’en haut,
on ne peut voir le royaume de Dieu. »
Renaître de l'Esprit chacun, chacune dans son cœur. Se laisser pacifier et conduire par Lui. C'est la grâce de Dieu... que je vous souhaite de goûter, aujourd'hui, maintenant.
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«Jésus, j'ai confiance en toi!»
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Bonne journée!
Jean-Yves
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