mardi 28 avril 2020

« Telle est la volonté de mon Père : que celui qui voit le Fils et croit en lui ait la vie éternelle » (Jn 6, 35-40) / (317,448)


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Bonjour!
Mercredi 29 avril 2020



Voici la Parole de Dieu de ce jour...

ÉVANGILE

« Telle est la volonté de mon Père : que celui qui voit le Fils et croit en lui ait la vie éternelle » (Jn 6, 35-40)
Alléluia. Alléluia.

Celui qui voit le Fils et croit en lui

a la vie éternelle, dit le Seigneur ;

et moi, je le ressusciterai au dernier jour.

Alléluia. (Jn 6, 40)


Évangile de Jésus Christ selon saint Jean
En ce temps-là,

Jésus disait aux foules :

« Moi, je suis le pain de la vie.

Celui qui vient à moi n’aura jamais faim ;

celui qui croit en moi n’aura jamais soif.

Mais je vous l’ai déjà dit :
vous avez vu, et pourtant vous ne croyez pas.
Tous ceux que me donne le Père
viendront jusqu’à moi ;
et celui qui vient à moi,
je ne vais pas le jeter dehors.
Car je suis descendu du ciel
pour faire non pas ma volonté,
mais la volonté de Celui qui m’a envoyé.
Or, telle est la volonté de Celui qui m’a envoyé :
que je ne perde aucun de ceux qu’il m’a donnés,
mais que je les ressuscite au dernier jour.
Telle est la volonté de mon Père :
que celui qui voit le Fils et croit en lui
ait la vie éternelle ;
et moi, je le ressusciterai au dernier jour. »

– Acclamons la Parole de Dieu.
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   Commentaire...
« Moi je suis le Pain de la vie », le pain qui nourrit chacun de nous selon ses besoins personnels et en même temps nous établit dans l’unité d’une même famille : « la famille de Dieu » (Eph 2, 19).
C’est le Père lui-même qui « rompt le Pain », qui nous le livre pour qu’en lui nous ayons la vie en plénitude : celui qui, s’approchant de la table, « vient à Jésus », « n’aura plus jamais faim », car dans la foi, il pourra se rassasier sans cesse de sa présence.
Dans le cas de la nourriture ordinaire, nous assimilons le pain que nous mangeons, nous le transformons en nous : il devient notre propre substance.
Dans le cas du Pain de vie, s’ajoute un élément nouveau : l’assimilation est réciproque.
Ce n’est pas seulement nous qui incorporons le Pain, mais le Seigneur nous transforme également en lui. L’Evangile précise en effet : « Tous ceux que le Père me donne viendront à moi » : le Père ne se contente pas de nourrir ses enfants, mais il les confie également à celui qui se désigne comme « le Pain de vie ».
Ce Pain peu ordinaire n’est donc pas un simple objet de transaction ; le Père le donne, mais il accueille également ceux que le Père lui confie et qui viennent à lui : « celui qui vient à moi, je ne vais pas le jeter dehors ».
S’il ne les jette pas dehors, c’est donc qu’il incorpore en lui ceux qui se nourrissent du Pain de vie, c’est-à-dire ceux qui s’unissent à lui dans la foi.
Les versets suivants développent cette mystérieuse « complicité » du Père et du Fils dans l’œuvre de notre salut.
Le Père a l’initiative du don, car comme ce don consiste dans le partage de la vie divine, il ne peut procéder que de sa Source.
Le Fils possède cette vie en plénitude ; c’est pourquoi c’est lui qui est envoyé : il est le don du Père dont il vient librement accomplir la volonté en livrant sa vie à ceux que le Père lui donne, afin de n’en perdre aucun.
Car la volonté de son Père c’est que tout homme qui « voit » en Jésus « le Fils» et s’unit à lui dans la foi, obtienne la vie éternelle.
La survie au-delà du voile de la mort, n’est donc pas le fruit d’une puissance naturelle que l’âme posséderait en elle-même, mais résulte exclusivement de la participation à la résurrection de celui qui s’est uni à notre chair mortelle pour nous donner part à sa vie immortelle.
« Si quelqu’un a soif, qu’il vienne à moi et qu’il boive, celui qui croit en moi » (Jn 7, 37-38), et « il n’aura plus jamais soif ».
L’évangéliste ajoute : « Il parlait de l’Esprit Saint que devaient recevoir ceux qui croiraient en lui » (Jn 7, 39).
La très sainte humanité de Jésus est l’amphore sacrée dans laquelle le Père nous offre sa propre vie, c’est-à-dire l’Eau vive de l’Esprit. « Celui qui a soif, qu’il approche.
Celui qui le désire, qu’il boive l’eau de la vie, gratuitement » (Ap 22, 17).

Abbé Philippe Link - Merci!

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À L'église de Saint-Jean-Port-Joli
Le lieu de la Parole
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«L'Église devrait être un hôpital de campagne..
(François, pape)
Être là où les gens souffrent, ont faim, 
sont angoissés, soignent, prient...
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Chaque personne est unique et irremplaçable 
et Dieu va tout faire pour la sauver.
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«Nous sommes tentés de refuser l'amour de Dieu. 
Il nous semble plus facile d'aimer
 de notre propre mouvement que de nous croire aimés, 
que d'accepter d'être aimés. 
On nous a bien souvent parlé de l'importance d'aimer Dieu, 
mais si peu de celle de nous laisser aimer.» 
(André Daigneault)
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«La base de notre foi, 
c'est l'amour que Dieu a pour nous.»
(A. D.)
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Notre Père...
Qui êtes dans les ciels de notre âme...
Que ton nom soit rendu saint par nos vies et nos paroles...
Que ta volonté soit faite... Quelle est-elle? -  L'amour...
Donne-nous pour aujourd'hui ce dont nous avons besoin...
Aide-nous à pardonner comme toi...
Que ton bouclier nous délivre du Mal...
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Jésus, par le signe du pain, nous invite
 à être nourriture pour les autres...
Qu'est-ce que je peux donner de ce qui me nourrit, moi?
Est-ce que je peux avancer ma vie au large
 sur les paroles du Christ-Sauveur?
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«L'Église est comme la fontaine du village...»
(Jean XXIII)

Est-ce que je peux être fontaine d'eau fraîche 
pour mon frère, ma sœur, aujourd'hui? 
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À Saint-François de la Rivière-du-Sud, Montmagny
(Souvenir de mon accompagnement de l'évêque lors des confirmations...)

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Bonne journée!
Jean-Yves


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