mercredi 29 avril 2020

« Moi, je suis le pain vivant, qui est descendu du ciel » (Jn 6, 44-51) / (317,570)

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Bonjour!
Jeudi 30 avril 2020


(Maître-autel - Cathédrale de Sainte-Anne)
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«J'ai vu l'eau vive
jaillissant du cœur du Christ, alléluia!
Tous ceux que lave cette eau
seront sauvés et chanteront: alléluia!

J'ai vu la source
devenir fleuve immense, alléluia!
Les fils de Dieu rassemblés
chanteront leur joie d'être sauvés, alléluia!
(Hymne du temps pascal)

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Jésus ressuscité, tu réjouis ton Église par ta présence;
Christ vainqueur sois au milieu de nous.
Soutiens notre combat tant qu'il dure.
Jésus ressuscité tu réjouis ton Église par ta présence: 
Alléluia!"

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Voici la Parole de Dieu de ce jour...

ÉVANGILE

« Moi, je suis le pain vivant, qui est descendu du ciel » (Jn 6, 44-51)
Alléluia. Alléluia.

Moi, je suis le pain vivant qui est descendu du ciel,

dit le Seigneur;

si quelqu’un mange de ce pain, il vivra éternellement.
Alléluia. (Jn 6, 51)


Évangile de Jésus Christ selon saint Jean
En ce temps-là,

Jésus disait aux foules :

« Personne ne peut venir à moi,

si le Père qui m’a envoyé ne l’attire,
et moi, je le ressusciterai au dernier jour.
Il est écrit dans les prophètes :
Ils seront tous instruits par Dieu lui-même.
Quiconque a entendu le Père et reçu son enseignement
vient à moi.
Certes, personne n’a jamais vu le Père,
sinon celui qui vient de Dieu :
celui- là seul a vu le Père.
Amen, amen, je vous le dis :
il a la vie éternelle, celui qui croit.
Moi, je suis le pain de la vie.
Au désert, vos pères ont mangé la manne,
et ils sont morts ;
mais le pain qui descend du ciel
est tel que celui qui en mange ne mourra pas.
Moi, je suis le pain vivant,
qui est descendu du ciel :
si quelqu’un mange de ce pain,
il vivra éternellement.
Le pain que je donnerai, c’est ma chair,
donnée pour la vie du monde. »

– Acclamons la Parole de Dieu.
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   Commentaire...
La démarche de foi à laquelle notre Seigneur nous invite dans le discours du Pain de vie doit nous conduire à l’intelligence du don de Dieu.
Dans les versets que la liturgie offre aujourd’hui à notre méditation, Jésus va aller jusqu’à l’extrême de la révélation du don en proposant son corps en nourriture.
Il commence d’abord par nous révéler que la vie éternelle dépend de la foi en ce qu’il est le Pain de vie : « Amen, Amen, je vous le dis : celui qui croit en moi a la vie éternelle. Moi, je suis le pain de vie. »
Pour expliciter ce que cela signifie, le Seigneur va alors confronter au pain de sa personne la manne mangée par les Pères au désert.
La manne ne procura pas l’immortalité parce que tous dans le désert moururent, y compris Moïse, mais qui le mange, lui le Christ, ne mourra jamais : « Au désert, vos Pères ont mangé la manne et ils sont morts ; mais ce pain-là, qui descend du ciel, celui qui en mange ne mourra pas ».
Nous comprenons alors que cette foi en ce que le Verbe de Dieu fait chair est le Pain de vie consiste dans le fait de l’écouter et de le manger, lui, le pain céleste qui fait vivre éternellement.
L’action de manger indique l’intériorisation de la parole du Fils de Dieu et l’assimilation de sa personne dans une vie de foi très profonde.
Manger le pain vivant qui est Jésus signifie faire sien la vérité du Christ, mieux la personne même du Christ qui est la vérité, c’est-à-dire la révélation pleine et parfaite du Père.
Au verset 51, Jésus ajoute un nouvel élément : « Je suis le pain vivant, qui est descendu du ciel ; si quelqu’un mange de ce pain, il vivra éternellement.
Le pain que je donnerai, c’est ma chair, donnée pour que le monde ait la vie ».
Le pain de la vie c’est la chair de Jésus pour la vie du monde. Le pain du ciel c’est sa chair, c’est-à-dire sa personne sacrifiée dans sa passion et sur la croix pour le salut de l’humanité.
Il y a donc une continuité entre l’incarnation, la mort sur la croix et le sacrement eucharistique.
Communier dans l’Eucharistie au corps du Christ c’est donc se laisser rendre présent au pied de la Croix où Jésus donna sa chair pour le salut du monde.
Dans ce mouvement, la foi est essentielle puisque c’est elle seule qui nous permet de lever la contradiction apparente entre le fait de donner sa chair (c’est-à-dire mourir) et le fait de porter en cela la vie à l’humanité.
Seule la foi peut nous faire percevoir cet extrême de la révélation du don de Dieu dans le sacrifice du Christ sur la Croix.
Seigneur, Jésus, en livrant ton corps pour nous au Père sur la Croix, tu as été rempli de sa vie et dans l’eau et le sang jailli de ton côté, tu nous l’as communiquée.
A chaque Eucharistie, dans la lumière de ta résurrection et dans la force de ton Esprit, tu nous attires au pied de ta Croix.
Donne-nous alors, à l’image de Marie ta mère et de Jean ton disciple bien-aimé, la grâce d’accueillir avec la même foi ce mystère de notre salut.

Abbé Philippe Link - Merci!

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Sur la façade de la Basilique de N.-D.-du-Cap
Demain nous en serons au 1er mai, le mois consacré à Marie

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Chaque personne est unique et irremplaçable 
et Dieu va tout faire pour la sauver.
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De ce temps-ci, je suis plongé dans la lecture du livre d'André Daingeault: 
«Au cœur de la misère la miséricorde».

Il nous parle de la miséricorde infinie et inépuisable de Dieu 
souvent à travers la petite Thérèse de l'Enfant-Jésus.


«Rien ne plaît à Dieu comme de répandre sur nous  les torrents de sa tendresse infinie. Thérèse parlait de la grâce comme d'une fontaine intarissable.Elle nous a redonné le cœur de l'Évangile, qui est la miséricorde. IL n'y a pas d'appel plus profond à travers tout l'Évangile que cet appel à la miséricorde. L'Évangile, c'est la Bonne Nouvelle de l'Amour miséricordieux.»
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Bonne journée!
Jean-Yves

Merci d'être là!
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