mardi 5 avril 2011

- "Est-ce que tu veux retrouver la santé?"...


Bonjour!


Photo:
Vitraux de la Basilique Notre-Dame-de-Québec - Jean-Yves
(Pour agrandir l'image, il vous suffit de cliquer avec le côté gauche de la souris  1 ou 2 fois...)
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Voici la Bonne Nouvelle pour aujourd'hui...


(Jean 5,1-3.5-16) +  Après cela, à l'occasion d'une fête des Juifs, Jésus monta à Jérusalem. Or, à Jérusalem, près de la Porte des Brebis, il existe une piscine qu'on appelle en hébreu Bézatha. Elle a cinq colonnades, sous lesquelles étaient couchés une foule de malades: aveugles, boiteux et paralysés. Il y en avait un qui était malade depuis trente-huit ans. Jésus, le voyant couché là, et apprenant qu'il était dans cet état depuis longtemps, lui dit: «Est-ce que tu veux retrouver la santé?». Le malade lui répondit: «Seigneur, je n'ai personne pour me plonger dans la piscine au moment où l'eau bouillonne; et pendant que j'y vais, un autre descend avant moi». Jésus lui dit: «Lève-toi, prends ton brancard, et marche». Et aussitôt l'homme retrouva la santé. Il prit son brancard: il marchait!
Or, ce jour-là était un jour de sabbat. Les Juifs dirent à cet homme que Jésus avait guéri: «C'est le sabbat! Tu n'as pas le droit de porter ton brancard». Il leur répliqua: «Celui qui m'a rendu la santé, c'est lui qui m'a dit: ‘Prends ton brancard, et marche!’». Ils l'interrogèrent: «Quel est l'homme qui t'a dit: ‘Prends-le, et marche’?». Mais celui qui avait été guéri ne le savait pas; en effet, Jésus s'était éloigné, car il y avait foule à cet endroit. Plus tard, Jésus le retrouva dans le Temple et lui dit: «Te voilà en bonne santé. Ne pèche plus, il pourrait t'arriver pire encore». L'homme partit annoncer aux Juifs que c'était Jésus qui lui avait rendu la santé. Et les Juifs se mirent à poursuivre Jésus parce qu'il avait fait cela le jour du sabbat.
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Pour nous accompagner dans notre réflexion...


(- Extraits tirés de : Abbé Àngel CALDAS i Bosch  - Salt, Girona, Espagne -)

Jésus, le voyant couché là: ‘Est-ce que tu veux retrouver la santé?’
Aujourd'hui saint Jean nous parle de la scène de la piscine de Bézhata. Elle ressemblait, plutôt, à la salle d'attente d'un hôpital pour traumatisés: «Une foule de malades étaient couchés: aveugles, boiteux et paralysés» . Et Jésus s'y rendit.


Comme c'est étonnant! L'on trouve toujours Jésus au beau milieu des problèmes. Là où il existe une possibilité de “libérer”, de rendre quelqu'un heureux, le voici. Les pharisiens, par contre, ne songeaient qu'au Sabbat. Leur mauvaise foi tuait l'esprit.


Le protagoniste du miracle était malade depuis trente-huit ans. «Est-ce que tu veux retrouver la santé?»  lui dit Jésus. Depuis longtemps qu'il luttait dans le vide, faute d'avoir rencontré Jésus.


La voix du Christ est la voix de Dieu. Tout était neuf dans ce vieux paralysé, usé par le découragement. Plus tard, saint Jean Chrysostome nous dira que dans la piscine de Bézhata les maladies du corps étaient guéries, et qu'avec le Baptême ce sont les maladies de l'âme qu'on guérit. Là, c'était de temps en temps et pour un seul malade à la fois. Dans le Baptême, c'est pour toujours et pour tous. Dans le deux cas, le pouvoir de Dieu est manifesté par l'eau.


Le paralytique impuissant au bord de l'eau, ne te fait-il pas songer à l'expérience de notre propre impuissance à faire le bien? Comment essayons–nous de résoudre, tout seul, ce qui relève d'un pouvoir surnaturel? ... Le péché paralyse, vieillit, tue. Il nous faut regarder Jésus. Il est nécessaire qu'Il —sa Grâce— nous plonge dans les eaux de la prière, de la confession, de l'ouverture de l'esprit. Toi et moi, nous pouvons être de sempiternels paralytiques, ou des porteurs et des instruments de lumière...
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"Prier, témoigner et parler. Un apostolat sans prière se dégrade en activités.
 Un témoignage sans paroles ne va pas jusqu'au bout de lui-même."
(Card. Renard)
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Aux prières de la communauté..

- Pour les malades qui se recommandent à nos prières...
- Pour les catéchètes...
- Pour la paix dans le monde...
- Pour les jeunes qui manquent de l'affection des leurs parents...
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"Si haute que soit la montagne, on y trouve toujours un sentier pour s'y rendre."
(Proverbe Afghan)
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Photo:
La tour Eiffel au loin... - D. Beck (France) Merci!
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La beauté humaine
(Jean Vanier)

"La beauté humaine
c'est de s'accepter enfin tel qu'on est.

Ne plus vivre dans les rêves ou les illusions,
dans la colère ou la tristesse,
ne plus rien avoir à prouver,
ne plus avoir besoin de fuir;
avoir le droit d'être soi-même.

C'est alors qu'on se découvre aimé de Dieu,
précieux à ses yeux.

Peut-être n'est-on pas appelé
à faire de grandes choses de sa vie,
à briller comme un soleil,
mais on est appelé à aimer et à s'aimer.

Chacun où on est, comme on est,
aves ses fragilités, et ses handicaps,
on est appelé à accueillir et aimer
et à communiquer ainsi la vie."
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Bonne journée!
Fratrnellement!
Jean-Yves
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bouteilles
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