Bonjour!
Photo:
Le fleuve vu de La Pocatière la semaine dernière - Jean-Yves
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Prions...
- Prions pour la paix en Côte d'Ivoire.
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Prions...
- Prions pour la paix en Côte d'Ivoire.
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Voici la Bonne Nouvelle pour aujourd'hui...
(Jean 8,1-11) + Jésus s'était rendu au mont des Oliviers; de bon matin, il retourna au Temple. Comme tout le peuple venait à Lui, il s'assit et se mit à enseigner. Les scribes et les pharisiens lui amènent une femme qu'on avait surprise en train de commettre l'adultère. Ils la font avancer, et disent à Jésus: «Maître, cette femme a été prise en flagrant délit d'adultère. Or, dans la Loi, Moïse nous a ordonné de lapider ces femmes-là. Et toi, qu'en dis-tu?». Ils parlaient ainsi pour le mettre à l'épreuve, afin de pouvoir l'accuser. Mais Jésus s'était baissé et, du doigt, il traçait des traits sur le sol. Comme on persistait à l'interroger, Il se redressa et leur dit: «Celui d'entre vous qui est sans péché, qu'il soit le premier à lui jeter la pierre». Et Il se baissa de nouveau pour tracer des traits sur le sol. Quant à eux, sur cette réponse, ils s'en allaient l'un après l'autre, en commençant par les plus âgés. Jésus resta seul avec la femme en face de lui. Il se redressa et Lui demanda: «Femme, où sont-il donc? Alors, personne ne t'a condamnée?». Elle répondit: «Personne, Seigneur». Et Jésus lui dit: «Moi non plus, je ne te condamne pas. Va, et désormais ne pèche plus».
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POUR NOTRE RÉFLEXION...
"Moi non plus, je ne te condamne pas."
Aujourd'hui, nous contemplons dans l'Évangile le visage miséricordieux de Jésus. Dieu est Amour, Amour qui pardonne, Amour qui souffre pour nos faiblesses, Amour qui sauve. Les docteurs de la Loi de Moïse et les pharisiens «lui amènent une femme qu'on avait surprise en train de commettre l'adultère» et ils demandent au Seigneur: «Et toi, qu'en dis-tu?». Ce qu'ils veulent, ce n'est pas tant suivre l'enseignement de Jésus que de pouvoir l'accuser d'aller contre la Loi de Moïse. Mais le Maître en profite pour manifester qu'Il est venu chercher les pécheurs, relever ceux qui sont tombés, les appeler à la conversion et à la pénitence. C'est là, pour nous, le message du Carême, puisque nous sommes tous pécheurs et avons tous besoin de la grâce salvifique de Dieu.
L'on dit que de nos jours le sens du péché s'est perdu. Beaucoup ne savent plus ce qui est bien ou mal, ni pourquoi. Cela revient à dire —de manière positive— qu'on a perdu le sens de l'Amour a Dieu: de l'Amour de Dieu pour nous, et —de notre part— de la correspondance que cet Amour requiert. Celui qui aime n'offense pas. Celui qui se sait aimé et pardonné rend amour pour Amour: «L'on demanda à l'Ami quelle est la source de l'amour. Il répondit: celle où l'Aimé nous a lavé de nos fautes» (Raymond Llull).
C'est pourquoi le sens de la conversion et de la pénitence propres au Carême est de nous placer devant Dieu, de regarder dans les yeux le Seigneur sur la Croix, d'accourir pour Lui manifester personnellement nos péchés dans le sacrement de la Pénitence. Et Jésus nous dira, comme à la femme de l'Évangile: «Moi non plus, je ne te condamne pas. Va, et désormais ne pèche plus». Dieu pardonne, et cela suppose pour nous une exigence, un engagement: Ne pèches plus!.
"Moi non plus, je ne te condamne pas."
Dans la lecture de l'évangile de ce jour, on tend un piège à Jésus en lui demandant de se prononcer sur le sort d'une femme prise en flagrant délit d'adultère. S'il veut se montrer fidèle à la Loi, il doit dire qu'elle mérite la mort... Mais il irait ainsi à l'encontre de la miséricorde et de la compassion qui sont au coeur même de son enseignement. Que faire alors? Jésus ne contredit pas la loi de Moïse, mais il renvoie chacun à sa propre conscience: "Celui d'entre vous qui est sans péché, qu'il soit le premier à lui jeter la pierre." Il est facile de s'appuyer sur les lois et les règlements pour décréter ce qui est bien ou mal. Nous pouvons alors facilement nous dégager de nos propres responsabilités. Pourtant, le péché, quel qu'il soit, habite le coeur de tout être humain... Seul Jésus aurait pu lancer la première pierre... Il en l'a pas fait. Et nous, comment nous situons-nous par rapport à nos soeurs et frères et à nos propres fautes?... (Dans Vie Liturgique de ce jour).
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Commentaire: Abbé Jordi PASCUAL i Bancells (Salt, Girona, Espagne)
Va, et désormais ne pèche plus
Aujourd'hui, nous contemplons dans l'Évangile le visage miséricordieux de Jésus. Dieu est Amour, Amour qui pardonne, Amour qui souffre pour nos faiblesses, Amour qui sauve. Les docteurs de la Loi de Moïse et les pharisiens «lui amènent une femme qu'on avait surprise en train de commettre l'adultère» et ils demandent au Seigneur: «Et toi, qu'en dis-tu?». Ce qu'ils veulent, ce n'est pas tant suivre l'enseignement de Jésus que de pouvoir l'accuser d'aller contre la Loi de Moïse. Mais le Maître en profite pour manifester qu'Il est venu chercher les pécheurs, relever ceux qui sont tombés, les appeler à la conversion et à la pénitence. C'est là, pour nous, le message du Carême, puisque nous sommes tous pécheurs et avons tous besoin de la grâce salvifique de Dieu.
L'on dit que de nos jours le sens du péché s'est perdu. Beaucoup ne savent plus ce qui est bien ou mal, ni pourquoi. Cela revient à dire —de manière positive— qu'on a perdu le sens de l'Amour a Dieu: de l'Amour de Dieu pour nous, et —de notre part— de la correspondance que cet Amour requiert. Celui qui aime n'offense pas. Celui qui se sait aimé et pardonné rend amour pour Amour: «L'on demanda à l'Ami quelle est la source de l'amour. Il répondit: celle où l'Aimé nous a lavé de nos fautes» (Raymond Llull).
C'est pourquoi le sens de la conversion et de la pénitence propres au Carême est de nous placer devant Dieu, de regarder dans les yeux le Seigneur sur la Croix, d'accourir pour Lui manifester personnellement nos péchés dans le sacrement de la Pénitence. Et Jésus nous dira, comme à la femme de l'Évangile: «Moi non plus, je ne te condamne pas. Va, et désormais ne pèche plus». Dieu pardonne, et cela suppose pour nous une exigence, un engagement: Ne pèches plus!.
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Si vous avez le temps...
Toi qui nous aimes
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"Tout est grâce, même les plus petites choses
Si vous avez le temps...
Toi qui nous aimes
Dieu n’est pas le créateur d’une humanité qu’Il se chargerait de mettre en mouvement et qu’il abandonnerait à son sort. Dieu non seulement nous crée, mais Il nous crée à son image et par amour gratuit. Il aime à tel point l’humanité qu’Il a choisi de s’unir à elle en devenant homme par Son Fils Jésus-Christ. Et cet amour est assuré sans limites dans le temps. Comme Dieu Lui-même, cet amour est éternel, il est de toujours à toujours. Cet amour est parfait.
Dieu nous aime totalement d’un amour qui, contrairement au nôtre, n’est pas corrompu par le péché et notre humaine faiblesse. Cet amour est sans exclusive. Dieu aime tous ses enfants, des plus puissants aux plus pauvres, du « premier de la classe » au pire criminel croupissant en prison. Cet amour est personnel. Il est unique pour chacun d’entre nous.
Voyez, le matin de la résurrection, Jésus apparaît à Marie-Madeleine près de son tombeau. Elle ne le reconnaît pas immédiatement. C’est au moment où Jésus l’appelle par son prénom, Marie, qu’elle se retourne et reconnaît le Seigneur. Dieu est fidèle. Jamais il ne retire son amour et rien ni personne ne saurait nous enlever cet amour. Ni mon péché ni ma misère ne peuvent faire que Dieu revienne sur l’amour qu’Il me porte. Je peux me détourner de cet amour, je peux ne pas être disposé à le recevoir, mais cela n’anéantit pas l’amour qu’a Dieu pour moi.
(Frère Thomas-Marie Gillet - Lille - retraite sur la Ville)-----
"Tout est grâce, même les plus petites choses
sont une occasion de choisir Dieu,
de penser à lui, de lui offrit ce que nous vivons,
de faire un pas de plus sur la route du bien et de la vie."
(Benoît Lacroix)
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Diacre
au coeur de notre monde.
Le Diaconat, une chance pour l'Église.
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Bonne journée!
Jean-Yves
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